31 mai 2003 à 08:52
DENIS RIZARD - HOMME FORT 2003
Rares sont les occasions, dans notre région, d'admirer à l'oeuvre des hommes aux muscles d'acier dans une série de défis très impressionnants.
Pourtant, chaque année dans la commune, de nombreux volontaires se rassemblent afin de remporter le titre prestigieux de l'homme le plus fort du Morvan.
Ainsi, pour la sixième année consécutive, le Sporting Club Etangois a fait la part belle au spectacle et aux démonstration de force avec ce concours aujourd'hui incontournable.
En effet, 16 volontaires venus de toute la région (Auxy, Le Creusot, La Chapelle sous Uchon...) n'ont pas hésité à s'inscrire, signant ainsi pour 9 terribles epreuves où les biceps ont été plus que sollicités.
Devant un impartial composé de 5 jeunes du club, ces derniers ont déployé toutes les forces qu'ils avaient en reserve sur le terrain. La compétition, très serrée s'est déroulée tout l'après midi sous un soleil de plomb.
Dans une course contre la montre et contre la douleur, chacun des participants a affronté de terribles défis, poussés par les encouragements du public.
Porter le plus loin possible deux cruches à lait remplies de sable et pesant chacune 70Kg, soulever à bout de bras des enclumes et bien d'autres démonstrations musclées ont ponctué le concours.
Les épreuves étaient parfois extrêmement spectaculaires : les candidats devant par exemple tirer à l'aide d'une simple corde un tracteur de deux tonnes cinq cent. Les biceps contractés au maximum et la volonté bel et bien présente, acérée, ils ont été acclamés par quelques 600 personnes.
D'une année sur l'autre, l'évènement rassemble en effet de nombreux fidèles toutjours prêt à encourager les volontaires. Pour Robert Gras, le président du Sporting Club Etang, cette manisfestation est en effet une tradition où la convivialité est de mise.
Le concours offrait notamment l'occasion d'un clin d'oeil au mode de vie bourguignon, avec l'épreuve des bras en croix qui consistait à porter à bout de bras deux bouteilles de vin le plus longtemps possible.
L'épreuve, qui semble a priori facile, s'avère en fait très difficile et douloureuse pour de nombreux candidats, contraints de soutenir l'effort parfois 6 voire 8 minutes.
Textes et photos Guy Lhenry
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